Valérie Marie
Il a suffi d’un retard d’avion, d’un piano et d’un téléphone portable pour que la vie de Valérie Marie soit bouleversée. Le 18 février 2018, cette quadragénaire toulousaine s’installe au piano de l’aéroport de Toulouse-Blagnac en attendant son vol pour Paris. Et alors qu’un autre voyageur l’accompagne en chantant, elle joue la célèbre chanson Hallelujah, de Leonard Cohen, dans le terminal. La scène est captée par un inconnu et diffusée sur les réseaux sociaux. En quelques heures la vidéo devient virale et comptabilisera 11 millions de vues.
« J’ai tout quitté pour la musique »
Après une carrière professionnelle de vingt ans dans le secteur du marketing, Valérie Marie quitte tout pour revenir à son premier amour, le piano. « À l’aube de mes quarante ans, j’ai un déclic, je décide de prendre mon destin en main et de devenir compositrice de musiques de films. » Malheureusement les marches sont difficiles à gravir. Pendant cinq ans, elle se retrouve sur de nombreux projets qui n’aboutissent pas. Le milieu de la musique est impitoyable quand on vient de province. « Ce buzz est un tsunami. Du jour au lendemain, je suis invitée dans de nombreux médias pour raconter les coulisses de cette vidéo » raconte la pianiste. Dès lors, elle passe de l’anonymat à la notoriété.
Un parcours de vie atypique.